Les Mosser

Pierre Eugène Louis BOUCHET est né le 3 octobre 1901 à Paris 14e.

Le 22janvier 1906 Pierrre Paulin Désiré son père achète un fond de commerce de salaisons, épicerie et comestibles (67 rue du moulin-Vert – Paris 14^e) ; la jouissance en est fixée le 3 février 1906.

Le 15 janvier 1914 venant de Paris (18 rue Benard), ses parents emménagent 25 rue de Gonesse au Bourget dans un pavillon avec  cuisine, salle à manger et 3 chambres.

En 1919, il est élève par correspondance à l’école spéciale des Travaux Publique du Bâtiment et de l’Industrie.

Le 28 février 1920 son père Pierre Paulin Désiré achète à M Tetar et Mme Tetar-Lecardez le terrain de 300m² au lieu dit « La Madrerie » ou le Haut-Bourget (21 avenue Baudoin au Bourget, Seine). Il y construira une maison de deux appartements dans laquelle Pierre Paulin Désiré  et Pierre Eugène Louis demeureront jusqu’à la fin de leur vie. Pierre Paulin Désiré travaillait alors comme maçon au gaz de France. (Les voisins : au 19 Chardon – au 23 Lecardez – au 25 Bonin)

Les 20 et 28 septembre 1926 il achète 1019 m² de terrain dans un nouveau lotissement à Dammarie-les-Lys, au « Bois des Bouillons » chemin de Perthes à Melun.

De la classe 1921 il est 2éme sapeur mineur. Il rejoint le 31^e bataillon du Génie au « Maroc en guerre » le 21 avril 1921(ce bataillon a été créé en 1920). Caporal le 16 décembre 1921, il est affecté à la 3114 Compagnie du Génie à Taza. Il rejoint la 31^e compagnie le 18 décembre 1921. Au poste de Bou Denib (dans l’oued Guir,porte du Tafilalet) le 10 mai 1922, il est promu sergent à compter du 10 juillet 1922. Le 14/11/1922 il part en permission de rapatriement de 84 jours.

Le 8 janvier 1923 il entre chez Worthington (rue du commandant Rolland au Bourget), il y restera jusqu’au 16 juillet 1928. Le 26 juillet il est embauché chez Rateau (turbines à gaz et à vapeur) (la Courneuve, Seine) où il est dessinateur d’études au service des pompes Dabeg,  jusqu’au 19 mars 1933.

Le 20 mars 1934 il entre à la Compagnie Générale de Construction de Locomotive Batignolles Chatillon  comme dessinateur principal 2^e échelon, jusqu’au 31 octobre 1937.

Le 14 et 29 novembre 1936 il achète rue de Mouy, au lieu dit « Le Village » à Mouchy-le-Châtel une maison sur 430m² de terrain.

Il est nommé sergent chef dans la réserve le 8 septembre 1938.

Le 1^er janvier 1939 il travaille chez Dabeg, il y restera jusqu’au 31 mai 1942.

Lors de la guerre de 1940 (38 ans) il est mobilisé au 11^e Génie Subsistance du 224^e RR (SP2049). Il est hospitalisé à Senlis du 23 janvier 1940 au 15 février 1940 pour un anthrax du tiers postéro externe inférieur de la cuisse gauche. Il reçoit l’ordre de rejoindre ses foyers le 27 juin 1940.

En 1943 il retravaille pour Batignolles il quitte la Société Niortaise le 13 novembre 1944.  Il est ingénieur depuis  le 3 janvier 1944

C’est chez Marine-Air-Rail  qu’il est ingénieur du 1^er octobre 1945 au 31 mars 1946.

A partir de là il fera toute sa carrière avec les mêmes collaborateurs dans la Société Niortaise de Construction Mécanique (2 rue de Presbourg à Paris 16^e), qui deviendra le 30 septembre 1964 « Girondin et Cie ». Il prend sa retraite le 30 septembre 1966.

Sa femme Rose Reiser décède le 16 septembre 1979 à son domicile.

Après une courte hospitalisation à l’hôpital Avicenne il entre à la maison de retraite AGOS du château des Cèdres à Conches-sur-Gondoire en où il décèdera le 4 août 1990.

François-Joseph MOSSER né français en 1850, opte pour la nationalité allemande le 20 mai 1872. Il a alors 22 ans. Lors de son choix il est militaire français au 3e régiment de zouaves à Philippeville en Algérie (Il est noté né à Volff). En 1972 les alsaciens qui souhaitaient rester français devaient "transporter leur domicile en France et de s'y fixer". 

source : Répertoire alphabétique des Alsaciens-Lorrains ayant opté pour la nationalité allemande (1872-1873), par S. Barbiche, 1995, IV-173 p. dact. -  p119 http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/sm/BB31%20508-510%20et%20531.pdf   

En 1872 les régiments de zouaves sont reconstitués ;  le 3e à Philippeville (caserne de France) en Constantinois, Le 3^e zouave est formé  avec les restes du 3^e régiment de marche et 3 compagnies du zouave de marche.

Pour la classe 1970 la durée du service militaire est de 5 ans, un homme sur deux part au service avec tirage au sort et possibilités d'exonération ou de remplacement.

L’uniforme des zouaves est assez compliqué, et inconfortable. 

Il se marie le 11 septembre 1876 avec Françoise BRAUNEISSEN qui a accoucher d'une petite fille Philippine en 1872 alors qu'il est en Algérie. Il la légitimera le 7 mai 1886, elle a alors 14 ans. Ils auront six enfants dont un mort-né (1880).

Il est né allemand à Valff (67) le 20 mai 1889, c’est là au 274 rue basse qu’il passe sa jeunesse en compagnie de son neveu Prosper qui a le même âge que lui.

Il fait son service militaire en Allemagne comme tailleur d’habit  en 1907.

Le 17 septembre 1914 il rejoint la 27e Compagnie de Dépôt  du 104e Régiment d’Infanterie à Argentan sous le nom de Théophile ROSE. Il s’engagera ensuite dans les zouaves et fera la campagne d’Algérie.

J‘ai le souvenir d’un homme doux aux yeux d’un bleu très clair, avec une petite moustache. Quand il venait à la maison je lui laissais mon lit et dormais sur un clic clac dans la salle à manger. J’avais 8 ans quand il est décédé le 2 septembre 1955.

Les Noëls  au 4 rue de la Martinique Paris : un petit sapin dans la salle à manger près de la cheminée  où il y avait un petit cadeau pour chacun de ses petits enfants, un animal du zoo Clairet pour moi… puis nous descendions chez la tante du premier pour recevoir qui un slip, qui une paire de chaussettes… et cette odeur d’orange et de cannelle, cette odeur de Noël  qui flottait dans l’air.

Un jour dans un square parisien nous avions été le voir, il avait fière allure dans son uniforme.

Les visites à l’hôpital Lariboisière où il a passé ses derniers jours ; les enfants n’avaient  droit de le voir que derrière une vitre. La grande salle commune où il avait son lit que nous apercevions derrière lui reste gravée dans ma mémoire. Françoise, ma sœur, et moi jouions dans le jardin de l’hôpital avec un cousin (le petit fils de Prosper REITER, le fils de Paulette).

Marie Rose SCHLOTTER est née à Dauendorf (67) le 3/11/1888 de SCHLOTTER et Marie Catherine BÄHR. Elle a été cuisinière dans une ferme à Stotzheim (67). Elle rencontre (Marie) Théophile MOSSER à Paris qu'elle épouse le 20/05/1914.

Ils auront trois enfants : Madeleine, Lucienne et Gilbert (mon père). Il demeurait 4 rue de la Martinique à Paris 19e.